Le merbau est considéré comme le bois le plus précieux de l’Asie du Sud-Est. Ce bois précieux aux teintes sombres et chaudes offre une élégance singulière aux intérieurs, non sans évoquer le luxe.
Zoom sur les caractéristiques sur cette essence exotique pleine de prestige.
Les différents types de merbau
Le merbau est un arbre des forêts humides d’Asie et d’Océanie. Il s’agit en réalité d’une désignation commerciale pour le bois de différentes espèces du genre « Intsia » de la famille des Fabaceae.
Réputé pour ses couleurs chaudes dans les tons marron, aubergine ou rouge profond, il possède un grain moyen mais marqué, avec un fil droit et régulier.
Comme la plupart des essences exotiques, il s’agit d’un bois très dur avec une densité de plus de 800 Kg au m³. Sa pousse lente dans les régions tropicales lui confère toutes ses propriétés mécaniques : très robuste, il résiste à l’usure, aux chocs et aux rayures. Sa composition le rend naturellement imputrescible et résistant aux insectes xylophages, aux champignons et à l’humidité même permanente.
Avec son incroyable longévité (plus de 100 ans !), il convient à tous les usages : extérieur, sol à fort trafic… et ne nécessite quasiment pas d’entretien.
De l’aubergine au marron foncé
Le merbau est apprécié avant tout pour son esthétique incomparable. Ses couleurs chaleureuses présentent un large éventails de teintes : à la coupe, il est brun-orangé, puis il prend une couleur allant du rouge orangé au brun foncé après exposition à la lumière. On peut également en trouver dans les tons brun clair.
Quel impact écologique ?
La grande résistance du merbau ne nécessite aucun traitement chimique contre l’humidité ou les insectes xylophages : un premier avantage du point de vue économique et écologique.
En revanche, le gros point négatif du merbau reste sa provenance, souvent issue de forêts primaires fragiles et menacées d’extinction, notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Malaisie.
Longtemps surexploitées, de nombreuses espèces d’arbres sont aujourd’hui à la limite de l’extinction, dont le merbau. La présence d’une labellisation PEFC ou PFC est donc primordiale pour sauvegarder notre environnement.
La pose du merbau
Il existe 3 types de parquet en merbau :
Le parquet traditionnel : fabriqué de façon artisanale, il est souvent employé pour des travaux de restauration ou de rénovation de bâtiments anciens. Il est constitué de lames de bois d’un seul tenant et sur-mesure. Il s’agit d’un parquet très solide et onéreux, car il nécessite un savoir-faire spécialisé.
Le parquet en merbau massif : il s’agit d’un parquet traditionnel traité de façon industrielle, à fixer par clouage sur lambourdes ou à coller. Son épaisseur courante est de 14 mm, mais elle peut varier selon les contraintes de pose. On peut retrouver des largeurs de lames entre 90 et 180 mm.
Le merbau contrecollé à pose flottante : comme tous les parquets contrecollés, il est constitué d’une couche d’usure en lame de merbau massif, collée sur une couche de support en dérivés de bois (contreplaqué, médium, etc). L’épaisseur des panneaux varie entre 7 et 20 mm, et leur largeur entre 80 et 190 mm.
Bon à savoir : peu importe le type de pose choisie, il est important de prévoir un approvisionnement suffisant en lames, afin d’éviter les variations de teintes inesthétiques.
Les finitions du merbau
Si vous souhaitez un aspect traditionnel, les frises huilées ou satinées avec des longueurs variables seront plus adaptées. Pour un revêtement plus moderne, choisissez des lames de longueur fixe avec une finition brillante.
Le prix du parquet en merbau
Le prix du merbau varie en fonction du type de parquet, de la qualité du bois, de l’épaisseur, de la marque, du mode de fabrication et du détaillant.
Voici une échelle des tarifs TTC hors pose :
Le parquet massif brut coûte entre 25 et 50 € le m². Un parquet en merbau huilé ou vernis coûte entre 45 et 90 € le m².
Le parquet en merbau contrecollé coûte entre 75 et 90 € le m² s’il est vernis ou huilé, et entre 105 et 150 € le m² si son épaisseur est supérieure à 20 mm.